Région L'Islet
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Choisir Région L'Islet

Catherine Chouinard

Texte —
Région L'Islet
Photo —
Andréanne Guimond Photographie
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Choisir Région L'Islet

Catherine est restée pour bâtir sa vie ici, le cœur fermement lié à sa région natale et avec un sentiment d'appartenance plus fort que l'appel du dehors. On t'invite à lire son témoignage, qui se veut une réelle déclaration d'amour à Région L'Islet et sa à municipalité, Sainte-Perpétue.

Le parcours de Catherine Chouinard, 39 ans

Allô Catherine! Tu es originaire de quel endroit? 

Je suis née à Cabano, mais je considère tout de même que je suis native de Sainte-Perpétue. Toute ma famille vient d’ici; je suis née ailleurs puisque mon papa était garde-chasse et devait parcourir le Québec dans le cadre de son emploi. Je devais avoir environ 6 ou 7 ans quand nous sommes revenus pour de bon, mais j’ai toujours senti que mon réel « chez nous » était ici. 

Dis-nous, où habites-tu actuellement? 

Gros scoop : j’ai décidé de faire ma vie à Sainte-Perpétue! 

En quelle année t’es-tu installée ici? 

En fait, je n'ai jamais vraiment quitté le coin. J’ai étudié en bio écologie au Cégep de La Pocatière, mais j’ai fait le voyage quotidien la majeure partie de mon parcours scolaire. J’aspirais à devenir garde-chasse comme mon père, mais ça n’a pas fonctionné. En 2007 j’ai choisi de me réorienter comme photographe. Depuis, je partage mon temps professionnel entre la photo et mon emploi à Poste Canada, à Saint-Pamphile.

Catherine est une fille de bois et d'aventure.

Pourquoi as-tu choisi Région L’Islet précisément? 

C’était totalement clair pour moi que, peu importe le métier que j’allais exercer, je resterais ici pour fonder ma famille et bâtir ma vie. Je suis tellement attachée à mon coin, pour moi c’était un no brainer de m’établir ici; ce n’était absolument pas concevable dans ma tête d’aller vivre ailleurs, même à Tourville ou Saint-Pamphile, qui sont assez proches d’ici. 

Ce qui m’attache à Sainte-Perpétue, ce ne sont pas nécessairement les activités ou le dynamisme local... c’est vraiment mon monde. Ma grand-mère était ici, ma mère est ici, mes oncles, mes tantes... c’est eux qui nourrissent mon sentiment d’appartenance, qui le rendent aussi fort. Oui c’est beau et c’est inspirant de vivre ici, mais en toute honnêteté, la raison principale de mon attachement, c’est les gens.  

As-tu vécu des événements marquants qui ont renforcé ton sentiment d’appartenance envers Région L’Islet? 

Quand j’ai démarré mon entreprise en photo, ç’a tellement bien fonctionné grâce au support de ma communauté. C'est un moment qui m’a vraiment marquée! Selon moi ça s’explique parce que tout le monde me connaissait déjà, ma mère avait un commerce et le lien de confiance était déjà établi. Contrairement à la croyance populaire comme quoi c’est difficile de démarrer un projet en zone rurale, je crois sincèrement que le succès de mon entreprise repose sur le fait que j’habite en région! 

À l’époque où j’ai démarré mon entreprise, il n’y avait pas vraiment de photographes dans le coin, contrairement à maintenant où on en compte plusieurs. J’ai bâti ma clientèle avec le principe du bouche-à-oreille. Il faut se rappeler que les réseaux sociaux n’étaient pas actifs comme aujourd’hui, même que la plupart n’existaient pas encore; je n’ai jamais investi de sous en publicité ou quoi que ce soit du genre. En fait, je n'en ai jamais eu besoin! Je n’ai pas vécu de creux de vague particulier, mes contrats n'ont fait qu’augmenter au fil du temps. Je me suis même dit un jour « un moment donné, je vais sûrement avoir fait le tour des contrats photo possibles dans ma région... » jamais de la vie, y’a toujours du stock!  

La nature est toujours proche, peu importe où on se trouve dans Région L'Islet

Qu’est-ce qui te fait tripper sur la vie en région? 

Des fois, je jase avec des gens de la ville qui me demandent comment je fais pour m’épanouir dans un milieu où je n’ai pas de centre d’achats à proximité, de choix de restaurants variés, etc. La vérité, c’est que ça me fait tripper d’aller magasiner une fois aux deux mois en ville et de faire de cette sortie une occasion spéciale. Est-ce que ça me limite d’avoir qu’une seule option de resto au village? Pentoute. Je l’aime ce resto-là, c’est l’entreprise de mon amie, j’y vais souvent et c’est délicieux. Ça me convient amplement. Je ne sens pas que je suis limitée dans mes choix. Je ne me suis jamais dit « ouin, si j’habitais en ville, ça, ce serait plus facile ». Jamais que je me suis dit ça! 

À quoi aspires-tu pour ta région? Est-ce qu’il y a des services ou autres initiatives que tu aimerais y voir se développer? 

Pour ma région, j’aspire à encore plus d’ouverture et d’accueil pour nos minorités. Qu’on leur fasse encore plus de place, qu’on souligne davantage leurs bons coups, qu’on leur manifeste notre soutien au quotidien. 

Es-tu prêt(e) à nous révéler ton spot préféré? 

Absolument! C’est certain que je suis une fille de bois en général, donc tout ce qui se trouve dans le bois, ça résonne pour moi : les rangs terreux où je m’évade en moto, les boisés où je m’arrête pour faire de la cueillette de petits fruits, et surtout de champignons! Le bois, ça m’apaise et ça me ramène toujours à l’essentiel. Et ce n’est pas ça qui manque par ici!

Pour moi Région L'Islet est synonyme de racines et de communauté. Elle est vraiment rassembleuse.

Auteur
Catherine
Secrétariat Jeunesse Québec
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